Convention régionale Ecole Inclusive
L’ARS Auvergne-Rhône-Alpes, les académies de la région et la DRAAF viennent de signer une nouvelle convention régionale École inclusive pour 2023-2028.
Actuellement, en Auvergne-Rhône-Alpes, près de 60 000 enfants en situation de handicap sont scolarisés en milieu ordinaire ou spécialisé. Néanmoins et à l’issue du bilan de la 1re convention, plusieurs axes d’amélioration ont été identifiés et feront l’objet d’une attention toute particulière durant la convention École inclusive 2023-2028 notamment :
• la scolarisation en milieu ordinaire des enfants en situation de polyhandicap confrontés à des capacités d’accueil limitées dans les établissements scolaires et dont l’intensité des besoins des élèves requiert des adaptations spécifiques ;
• améliorer l’identification des besoins d’accompagnement non couverts dans les territoires.
Malgré la politique de création de places mise en œuvre par l’ARS et les moyens déjà engagés par l’Éducation nationale, les acteurs de terrain et les familles consultés relaient souvent sur le « manque de places » en SESSAD et en Institut médico-éducatif (IME), la capacité d’accueil en milieu ordinaire, le manque d’AESH ou la nécessité de développer encore les ULIS (en particulier dans le second degré) en les articulant avec l’offre ambulatoire médico-sociale. Un des enjeux est de parvenir à une connaissance plus fine et partagée des besoins d’accompagnement non couverts selon les territoires.
• améliorer la connaissance de l’ensemble des dispositifs et des adaptations possibles, avec un recentrage sur l’enjeu de l’accessibilité
La question de l’adéquation des réponses proposées au regard des besoins de l’élève met aussi en lumière les tensions pouvant exister entre les représentations des parents, des enseignants, des professionnels médico-sociaux et des équipes d’évaluation de la MDPH, ce qui suppose d’améliorer la visibilité et la lisibilité des dispositifs et de mettre davantage l’accent sur les adaptations et l’accessibilité de l’environnement.
Il sera aussi nécessaire :
• d’inscrire les parcours inclusifs dans une continuité afin de consolider les pratiques d’accompagnement des élèves en vue de leur projet d’études supérieures ou de formation professionnelle ;
• de veiller à la réelle co-construction du parcours avec l’enfant ou le jeune, ses parents ou représentants légaux par la promotion de l’autodétermination et du pouvoir d’agir de l’élève, une meilleure prise en compte de ses attentes et un travail plus étroit avec ses proches aidants ;
• de renforcer la concertation avec l’ensemble des parties prenantes de l’école inclusive et d’intégrer l’enseignement technique agricole comme partie prenante de la 2e convention ;
• d’étayer le suivi de la convention, dans une approche transversale de l’observation.
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