Jusqu’au 1er février
État des lieux « bébés secoués »

Un questionnaire sur la problématique du suivi/devenir des enfants ayant subi un traumatisme crânien non accidentel sur la région Auvergne Rhône Alpes.

Un groupe de travail a été créé par Resaccel Rhône ( avec une vocation à s’étendre en régional) sur la problématique du suivi/devenir des enfants ayant subi un traumatisme crânien non accidentel ou « bébé secoué » sur la région Auvergne Rhône Alpes.

Ce groupe associe des personnels médicaux (réanimateurs, médecins MPR, neuropédiatres), des personnels du monde judiciaire (avocat), des personnels paramédicaux (Ergothérapeute, kinésithérapeute, psychomotricien, orthophoniste, psychologue, EJE, AS…), et un représentant des associations de familles par l’intermédiaire du président de l’AFTC du Rhône.

Ce groupe a été mis en place à l’initiative notamment des réanimateurs pédiatriques lyonnais et grenoblois partenaires au sein du réseau (Dr Javouhey, Dr Millet), pour améliorer la prise en charge de ces enfants qui bien souvent présentent une triple peine :
• médicale: en raison des séquelles importantes (70% de séquelles à long terme notamment cognitives),et du faible taux de suivi /suivi non formalisé ;
• psycho sociale: 50% de récidives de secouements, placements répétés, enquêtes longues et séparation familiale ;
• judiciaire: faible taux d’indemnisation car pas de responsabilité retrouvée dans une grande majorité des cas et difficulté de validation du diagnostic, absence de demande familiale.

Dans un premier temps, le groupe de travail souhaite établir une sorte d’ « état des lieux » sur la région, de la prise en charge de ces enfants, par le biais d’un questionnaire simple s’adressant à toutes les personnes impliquées, même de façon sporadique, dans la prise en charge de ces enfants ou des adultes qu’ils sont devenus.

Ce questionnaire permettra de mieux appréhender les caractéristiques de cette population (combien d’enfants concernés par an ? % de signalements ? Modalités du signalement ? Types de séquelles, de suivi et personnels impliqués ? Nombre de placements ?) afin de dégager des orientations à l’échelle de la région, pour le dépistage précoce des séquelles, la mise en place d’un suivi standardisé, une meilleure indemnisation et l’amélioration de la coordination entre les différents professionnels (hôpital, ville, justice) tout au long de leur parcours.

Cliquer ici pour répondre à ce questionnaire.