Les français et les métiers du prendre soin
Quelle vision les Français ont-ils des métiers du secteur médico-social ? Sont-ils intéressés ? Et si oui, pourquoi ?
L’Unapei a voulu connaitre le regard des Français sur ces professions et a lancé un sondage avec OpinionWay en février 2024. Les principaux résultats :
• L’engouement des Français est en demi-teinte Seuls 42% des sondés se disent intéressés par le métier de médecin, 36% par le métier d’éducateur spécialisé, 31% par le métier de psychomotricien
• Même si les valeurs fondatrices de ces métiers sont reconnues et constituent leur intérêt selon les personnes interrogées… 45% des Français pourraient s’y intéresser pour avoir un métier qui ait du sens, 42% pour avoir un métier avec un contact humain, et plus d’un Français sur trois s’intéresse aux métiers de l’accompagnement du handicap, soit pour prendre soin des personnes (37%), développer leur autonomie (34%) ou aider leurs familles (38%)
• Le salaire (40%) et les conditions de travail difficiles (40%) sont aujourd’hui les principales raisons qui freinent les Français à se lancer dans ces métiers pourtant vitaux.
Si 69% des Français interrogés sont intéressés par au moins une des professions, les métiers plébiscités varient selon l’âge, le genre ou la catégorie socio-professionnelle. Les métiers qui suscitent le plus d’intérêt sont :
• Les métiers impliquant une manipulation, des soins physiques à prodiguer aux patients, comme le métier de médecin (42%), de masseur-kinésithérapeute (39%) et d’infirmier (36%).
• Les métiers d’accompagnement tels qu’éducateurs spécialisés (36%) et moniteur éducateur (32%) ou bien ceux de la santé mentale comme psychologue (35%) ou aide médico-psychologique (34%) pourraient chacun plaire à, à peine, un Français sur trois.
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• Les autres métiers paramédicaux – plus spécialisés et souvent moins connus – n’interpellent que trois Français sur dix : orthophoniste (35%), ergothérapeute (31%) et psychomotricien (31%),
• Les métiers de management : cadre de santé (34%) ou chef d’établissement ou de service (33%).
• Enfin, le poste de surveillant de nuit n’est jugé « intéressant » que pour un Français sur quatre (25%)